dimanche 15 avril 2012

Diabolique Comtesse!


Tu es la ténébreuse, si vite consolée

D’un mari absent, toujours parti en guerre ;

Ton château, du haut de sa colline désolée

Abrite des âmes enlevées de leur terre.



Pour préserver ta beauté et ta jeunesse,

Tu t’adonnes à de coupables activités ;

Aristocrate vampire et damnée comtesse,

Tel sera ton épitaphe pour l’éternité !



Ton pâle visage, sous l’effet du nectar vermeil,

Renaît sur la souffrance de malheureuses

Exsangues et vouées à un supplice sans pareil.



Tu te délectes de tortures audacieuses

Qui finissent pour ton plaisir en bain de sang.

Que de cruauté pour une femme de ton rang !







mercredi 11 avril 2012

Renaissance de l'Âme


Les cimetières chrétiens se protègent par leurs hautes murailles

D’un sentiment de vie qui tance la mort avec futilité,

Dans l’espoir si vain de repousser pour un temps des funérailles

Couchées de longue date sur le livre de la fatalité.



Au temps des tables bondées de victuailles

Pour nos défunts en route vers la vérité,

Nos âmes ne se terraient pas dans des entrailles

De simples mortels frappés de cupidité.



Faut-il attendre sans espoir l’heure critique

D’une mise en bière, sous un chant carmélite,

Pour ouvrir notre cœur et rencontrer le Dieu !



O peuple stérile, tu mérites ta misère

Devant le spectacle de tes pensées grégaires!

Apprends l’amour avant de prétendre aux cieux !