dimanche 15 avril 2012

Diabolique Comtesse!


Tu es la ténébreuse, si vite consolée

D’un mari absent, toujours parti en guerre ;

Ton château, du haut de sa colline désolée

Abrite des âmes enlevées de leur terre.



Pour préserver ta beauté et ta jeunesse,

Tu t’adonnes à de coupables activités ;

Aristocrate vampire et damnée comtesse,

Tel sera ton épitaphe pour l’éternité !



Ton pâle visage, sous l’effet du nectar vermeil,

Renaît sur la souffrance de malheureuses

Exsangues et vouées à un supplice sans pareil.



Tu te délectes de tortures audacieuses

Qui finissent pour ton plaisir en bain de sang.

Que de cruauté pour une femme de ton rang !







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