Succube de l'enfer, amante d'une nuit,
Tu as volé mon âme, ma seule énergie,
Aurais-je la force d'écrire une élégie
Pour dénoncer ta vie, toi qui renais sans bruit !
Je me vouais à servir et aimer les Dieux
Mais c'était sans compter sur ton corps d'albâtre
Qui a surgi de nulle part, comme sorti de l'âtre,
Pour offrir des plaisirs que je voulais odieux !
Il te faut pour vivre, un condamné chaque soir.
Tu as croisé ma route pour mon désespoir
Et fait d'une douce vie un morne drame !
Tu ne laisses derrière toi que souffrance et pleur,
Tu t'es attaquée à un pauvre enfant de chœur
Qui hurle des Te Deum mouillés de larmes !
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