mardi 1 mai 2012

Succube de l'’enfer







Succube de l'enfer, amante d'une nuit,


Tu as volé mon âme, ma seule énergie,


Aurais-je la force d'écrire une élégie


Pour dénoncer ta vie, toi qui renais sans bruit !








Je me vouais à servir et aimer les Dieux


Mais c'était sans compter sur ton corps d'albâtre


Qui a surgi de nulle part, comme sorti de l'âtre,


Pour offrir des plaisirs que je voulais odieux !






Il te faut pour vivre, un condamné chaque soir.


Tu as croisé ma route pour mon désespoir


Et fait d'une douce vie un morne drame !






Tu ne laisses derrière toi que souffrance et pleur,


Tu t'es attaquée à un pauvre enfant de chœur


Qui hurle des Te Deum mouillés de larmes !






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